miércoles, 3 de diciembre de 2008

Escogiendo versos

Lo que eres
me distrae de lo que dices.(Pedro Salinas; "la voz a ti debida").


La luna no tiene por qué entristecerse,

mirando con fijeza desde su capucha de hueso.

Está acostumbrada a este tipo de cosas.

Sus negros crepitan y se arrastran. (Silvia Plath; "Límite")

Nunca podré reunirte íntegramente,
juntar, pegar, articular como corresponde
Rebuznos de mula, gruñidos de cerdo, obscenos graznidos
provienen de tus grandes labios.
Peor que en un corral.
Quizá te consideres un oráculo,
portavoz de los muertos o de algún dios
Yo llevo treinta años esforzándome
por limpiar de fango tu garganta
y no he aprendido nada.
Trepando escaleritas con frascos de engrudo y baldes de lisol
me arrastro como una hormiga enlutada
por los campos cubiertos de maleza de tus cejas
para reparar tu inmenso cráneo y desbrozar
los descarnados, blancos túmulos de tus ojos.
Un firmamento azul de otra Orestíada
se cierne sobre nosotros. Oh padre, tú solo
eres una referencia histórica tan importante como el Foro Romano.
Aquí meriando, en una colina de seres siniestros.
las columnas de tus huesos y el acanto de tus cabellos vuelven
a su antigua anarquía esparciéndose hasta el horizonte.
Se necesita más que un rayo para crear tanta ruina.
Algunas noches me acurruco en la cornucopia
de tu oreja, a salvo del viento,
y cuento estrellas rojas y estrellas color ciruela
Sale el sol bajo el pilar de tu lengua.
Mis horas se desposan con la sombra.
Ya no escucho más el roce de la quilla
contra las sordas piedras del embarcadero. ( Silvia Plath; "El coloso")







sábado, 30 de agosto de 2008

martes, 12 de agosto de 2008

Dulce Chacón - Poemas

QUERRÁN PONERLE NOMBRE

Se encontrarán
el tiempo y el olvido
en un ángulo recto,
en un espacio silencioso y solo
donde el vértigo se hace
con la línea que deshace la memoria.
Llegarán cada uno por su lado,
el olvido
con las horas muertas en los brazos
y el tiempo
con los recuerdos por morir.
No habrá lugar allí para ninguno,
desde el vértice verán
la extensión blanquísima
donde desaparecen
blanquísimos
los sueños.
Sin asco lo verán,
sin sorpresa y sin asco,
sólo un tenue dolor que se insinúa.
Y querrán ponerle nombre."

Dulce Chacón - Poemas

DESPUÉS DEL ACCIDENTE

A Lourdes Gutiérrez


Despierta, amor,

¿Qué es esa palidez?

Nunca has dormido así.

Despierta,

dormir es un incómodo letargo,

es un caparazón sin prisa

- y hacia dentro -

y crea hábito de lugar,

inmóvil.

muda es la prisión

... y ayer me dijiste

hasta mañana.

¿Por qué tienes

afilada la nariz?

Despierta, no insistas

en esa quietud."

Dulce Chacón - Poemas

AUTOMUTILACIÓN


No tiene

sino un surco

en la espalda.


Un tajo.

Allí

donde dio cobijo a un sueño.


No tiene dolor

sino memoria

del espanto.


Un hueco

y el recuerdo de su mano

asistida de furias."

viernes, 11 de julio de 2008

Poemas de NadiaTuéni. Libano









EN MONTAGNE LIBANAISE
Se souvenir - du bruit du clair de lune,

lorsque la nuit d'été se cogne à la montagne,

et que traîne le vent,

dans la bouche rocheuse des Monts Liban.

Se souvenir - d'un village escarpé,

posé comme une larme au bord d'une paupière;

on y rencontre un grenadier,

et des fleurs plus sonores qu'un clavier.

Se souvenir - de la vigne sous le figuier,

des chênes gercés que Septembre abreuve,

des fontaines et des muletiers,

du soleil dissous dans les eaux du fleuve.

Se souvenir - du basilic et du pommier,

du sirop de mûres et des amandiers.

Alors chaque fille était hirondelle,

ses yeux remuaient,

comme une nacelle,

sur un bâton du coudrier.

Se souvenir - de l'ermite et du chevrier,

des sentiers qui mènent au bout du nuage,

du chant de l'Islam, des châteaux croisés,

et des cloches folles, du mois de juillet.

Se souvenir - de chacun, de tous,

du conteur, du mage, et du boulanger,

des mots de la fête, de ceux des orages,

de la mer qui brille comme une médaille,

dans le paysage.

Se souvenir - d'un souvenir d'enfant,

d'un secret royaume qui avait note âge;nous ne savions pas lire les présages,

dans ces oiseaux morts au fond de leurs cages,

sur les Monts Liban.



JE JURE
Je Jure
avoir reçu en pleine figure
la bénédiction du soleil
quand les arbres sont lourds
par en haut
et la couleur novice
Quand le monde fait
ses premiers pas
au lendemain de la nuit
l'air est partage d'un même amour
la terre qui bat dans ma poitrine
a forme de désert
il y a de l'eau hors les murs
qui constate la solitude
au moment précis du retour
je jure par le vent gluant de musc
par le sable qui se lève en armée
par le baiser d'un ciel ouvert
par la tradition qui m'annule
Je jure
avoir voulu ce temps
que je retiens...



LES SURVIVANTS
Une oiseau sur l'occident se pose. A peine dans tes mains la nuit s'obstine, l'amour comme une odeur se couche, telle est l'aube qui me paralyse jusqu'à la taille.

Si je pouvais dire je n'ai qu'un silence, si je pouvais dans la lumière sans réponse faire d'un cri un pays, alors il n'y aurait pas de fin sur l'été.

D'un pas d'océan je nomme l'eau, et le ciel sera fou. La terre a reconnu mes lèvres. Moi je cherche encore ce qui dans le sommeil est peuplé de vautours. Aucun lien entre la croix et le geste. En fermant les yeux je vois la vie à perdre haleine.

Ombre du voyageur telle est la tendre plainte, et dans sa voix l'écho d'un ancien testament.Au bord de la mémoire une oreille oubliée.

Les jardins rampent sous la lune et la pluie immobile sur l'aile d'épervier.

Nous survivrons jusqu'à en rire; de dos c'est facile.

Nous survivrons au mouvement paisible du soleil avec la patience des morts.

Toi dont le ventre est temps d'aimer, moi qui n'ai rien compris au règne des distances, que dire au vent qui nous démembre, à la peur qui nous tranche la tête? Tout homme endormi est une île.Ai-je été cette image trouée de mille angoisses qui saignait de mémoire? O mort plus nourricière que le feu, s'il n'y a qu'un conteur sans histoire et le chien bleu des songes, alors je ne dépends que de la mer.

Puis un bruit de corps froissé envahit le désert; il s'agit d'un matin qui m'échappe des doigts, avec des cris de toutes les couleurs. Les villes se peignent de joie.

Nous survivrons jusqu'à en rire, jusqu'au regard fixe entre parole et sang.

Le temps long se repose. ...

ANJAR
L'histoire lui a coupé la tête,

mais son corps de danseuse chatoie comme une fête,

en ce matin de la Békaa.

On dirait un vol de mouettes,

échoué dans quelque acacia:

ou peut-être un blanc paquebot,

sur un sommeil de coquelicot.

Anjar fut fille d'Omeyades,

amie de caravanes et songe des nomades.

Du palais du Calies à la mosquée de Dieu,

l'araignée des chemins est dessin minutieux.

Anjar fut ville musulmane,

à l'enceinte sévère, à l'arcade rieuse;

hors ses murs une barbacane,

et dans ses patios une almée ingénieuse.

L'histoire lui a coupé la tête,

mais son corps de danseuse chatoie comme une fête,

en un matin de fantasia.
Il y eut ici des marchands,

venus de tous les coins du sang,

des vergers de l'Oronte et des plateaux afghans,

de terres situées hors de l'enclos du temps.

Il y eut ici des vents.

L'histoire lui a coupé la tête,

mais la lourde Békaa chatoie comme une fête,

en un matin d'alléluia.


BEITEDDINE
Ici pousse la fleur et la géométrie.

Les mots ont une odeur de roses.

Quelques secrets s'envolent où la main nue se pose,

le vent dans les cyprès est un amour ancien.

Beiteddine épie la valléedans la ruse de ses allées.

Les murs ont pleuré de couleurs,

et les plafonds voyagent comme l'eau des fontaines.

Ici dorment matins et violents coups de lune;

quand au bord d'une cour une forme s'affole,

c'est à peine une arcade et déjà un envol

d'oiseaux que la lumière oublie dans les jardins.



BEYROUTH
Qu'elle soit courtisane, érudite, ou dévote,

péninsule de bruits, des couleurs, et de l'or

,ville marchande et rose, voguant comme une flotte

qui cherche à l'horizon la tendresse d'un port,

elle est mille fois mort, mille fois revécue.

Beyrouth des cents palais, et Béryte des pierres,

où l'on vient de partout ériger ses statues,

qui font prier les hommes, et font crier les guerres.

Ses femmes aux yeux de plages qui s'allument la nuit,

et ses mendiants semblables à d'anciennes pythies.

A Beyrouth chaque idée habite une maison.

A Beyrouth l'on décharge pensées et caravanes,

flibustiers de l'esprit, prêtresses ou bien sultanes.

Qu'elle soit religieuse, ou qu'elle soit sorcière,

ou qu'elle soit les deux, ou qu'elle soit charnière,

du portail de la mer ou des grilles du levant,

qu'elle soit adorée ou qu'elle soit maudite,

qu'elle soit sanguinaire, ou qu'elle soit d'eau bénite,

qu'elle soit innocente ou qu'elle soit meurtrière,

en étant phénicienne, arabe ou routière,

en étant levantine, aux multiples vertiges,

comme ces fleurs étranges fragiles sur leurs tiges,

Beyrouth est en orient le dernier sanctuaire,

où l'homme peut toujours s'habiller de lumière
.



PROLOGUE
C'est déjà l'orient,

où le blanc domine,

où le jaune l'ocre et le rose,ont élu royale domicile,

où l'arbre est unique,

la folie solitaire,

où l'homme repense la pensée...



.

viernes, 27 de junio de 2008

PAN

Cuentan que el Dios Pan
"gustaba de la música y los bailes y que su distracción favorita era ocultarse entre los árboles durante la noche para hacer frecuentes excursiones nocturnas y sorprender a los viajeros que se extraviaban en los bosques, inspirándoles un terror tal, que en lo sucesivo se llamó pánico, palabra derivada de su nombre" (…)"Este dios fue el primero que tuvo la idea de soplar en un gigantesco caracol, haciéndose su voz tan potente que hasta los Titanes huían despavoridos a refugiarse en profundas y solitarias cavernas". Un día cuando estaba a punto de alcanzar a una de sus ninfas preferidas, ésta desesperada pidió a sus compañeras que la ayudaran y en el acto quedó convertida en caña. Fue así como el desconsolado amante hizo una flauta con ella a la que arrancaba tristes y tiernas melodías… (Fernández de León, G. – 1963)

domingo, 25 de mayo de 2008

dos fotos de Eva Sánchez en el Ilustre Colegio de Médicos de Madrid






El Ilustre Colegio de Médicos de Madrid acoge en su seno, a partir del viernes 30 de mayo, una exposición con las Visiones de 20 fotógrafos, entre ellas las de Eva Sánchez Benítez. Dotada de una rara sensibilidad, nos introduce en el terreno movedizo de las emociones; en esos momentos de cambio, turbios , irreales; a menudo anunciadores de un silencio contemplativo o cercano a la muerte. Visiones , en definitiva, que nos trasladan a un universo de sentimientos que parecen mantener un equilibrio sobre el peso de la realidad y lo ilusorio de la percepción humana. Visiones hipnagógicas que nos seducen desde el momento en que quedamos atrapados bajo esos rostros de tierra, agua, aire...
Una mirada poética que, bajo su influjo perturbador, nos invita a contemplar la transmutación de la realidad, sus metamorfosis.
La exposición estará abierta al público del 30 de Mayo al 14 de Junio de 2008 en la sede del Ilustre Colegio Oficial de Médicos de Madrid situado en la calle Santa Isabel 51, Madrid
Inaguración
Viernes 30 de Mayo, 19.30h
Horario
De Lunes a Viernes de 10h a 20.30h
Sábados de 10h a 14h
Domingos Cerrado.



En palabras de la autora:
"Las fotos de la muestra pertenecen a una serie de doce bajo el título de: EL TRÁNSITO
El tránsito representa el momento emocional en el que el devenir humano torna de un estado a otro, en el que el tiempo se detiene; un proceso digestivo, un lugar de descanso y marcha, la muerte sobrevenida y el tímido renacer; lapsos en donde lo humano muta, donde pasiones y pulsiones se trasladan a la misma estancia, donde se cobran carne nuestros monstruos, donde el proceso de cambio se concreta en el absurdo devenir de las emociones humanas más universales, donde el individuo toma consciencia de sus estancias interiores ante el inseguro rumbo de acontecimientos cotidianos; donde el autoreconocimiento no existe.
Así cobran vida imágenes como El Deseo, La Espera, El Juicio. La Condena, La Ilusión, Creencias, El Dolor, etc..."

Éstas son las dos fotos que podemos ver en la exposición, además del trabajo de otros 19 fotógrafos. Espero que las disfrutéis. Creencias (foto de la 1zquierda) y La Ilusión (foto de la derecha).






viernes, 9 de mayo de 2008

El ojo zurdo y otros poemas del libro " la suerte cambia la vida" de Javier España.

(Poemas para niños)


EL OJO ZURDO

El ojo zurdo mira otras cosas,
sabe de qué pie cojea el diablo,
dónde quedan las llaves olvidadas
y qué comió hoy esta mesa.
Hoy la luna ancló en mi ojo izquierdo
y pude ver el corazón de mi madre,
fuerte y dulce como los barcos
que salen a pescar y regresan con un sueño.
Mi ojo zurdo es como un viejo maestro,
que sabe dónde sangra la madera
y dónde el tigre raja el suelo con su rugido.

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Algo le da cuerda al tiempo
y pone a toser al corazón
a caminar redondo a las bicicletas
a hablar al reloj de parque.
Algo le da cuerda a las palabras
y se ponen a cantar como por primera vez,
como si dijeran un poema al amanecer.

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DEBERES ESCOLARES

No quiero declamar en el colegio.
Prefiero la poesía en voz baja,
como una lámpara junto a mí,
alumbrando apenas mis ojos
para mirar los ojos de mi madre
o el vuelo breve y secreto de mi breve hermana
dentro de una noche también de voz baja.

sábado, 29 de marzo de 2008

Poema de Laura Sorel Bolaño




MENSAJE EN UNA BOTELLA


Ahora soy una mujer,

una mujer dentro de un poema

metido en una botella


vertido de silencio en un S.O.S,


El poema


vertido en la mujer

dentro del silencio

un S.O.S.


lanzado en la botella.


Una mujer

líquida , derramada en la botella

que flota, subsiste


El mensaje

que a nadie convoca

un rumor dentro de un silencio

Ella


Un rumor

anunciado


El vaivén del agua la empuja

ella no es el poema

mensaje dentro de la botella


Tampoco soy una mujer

acaso el silencio dentro

que no es el del poema.


Mujer cercada por su continente
silencio contenido


en el mensaje un poema


dentro de un s.o.s.


nada soy


continente que cercena el silencio


contenido vertido sin voz


cuando la vida más aprieta


mensaje o poema dentro de una botella un s.o.s. lanzado a la tierra muñeco quitapenas cercenado por el continente que en el silencio desdibuja a la mujer en las sombras de un poema.

(Dibujo extraído de internet)

sábado, 1 de marzo de 2008

BAUDELAIRE: POEMAS EN PROSA

ENIVREZ-VOUS

Il faut être toujours ivre. Tout est là: c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer san trêve.
Mais de quoi? De vin, de poésie ou de vertu, á votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, á la vague, á l'étoile, á l'oiseau, á l'horloge, á tout ce qui fuit, á tout ce qui gémit, á tout ce qui parle, demandez quelle heure il est; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront: "Il est l'heure de s'enivrer! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, eniverez-vous sans cesse. De vin, de poésie ou de vertu, á votre guise."



(publicado en Le figaro, el 7 de febrero de 1864).

domingo, 20 de enero de 2008

Tras la pausa :CITAS

Aquí os hago entrega de unas cuantas citas interesantes para actualizar este blog que, por momentos, naufraga y navega abandonado a la deriva. Espero, de alguna manera, compensar el silencio que durante meses lo sostiene. He decidido incluir algunos enlaces nuevos a dos revistas cuyo contenido os dará muy buenas lecturas y quizás, nuevos conocimientos.
Un abrazo para quienes se interesan por estas páginas alrededor del caos.

CITAS
"Un extraño orgullo nos impulsa no sólo a poseer al otro
sino también a penetrar su secreto. No sólo para que nos quiera,
sino para resultarles fatales. Placer de la gris eminencia:
el arte de hacer que el otro desaparezca.
Todo ello precisa de un ceremonial completo."
(JEAN BAUDRILLARD)


"¿Qué es el amor? La necesidad de salir de uno mismo"
(CHARLES BAUDELAIRE)

"Cínico: un hombre que sabe el precio de todo y el valor de nada."
(OSCAR WILDE)

«Que ningún ciudadano sea suficientemente opulento como para comprar a otro, ni ninguno tan pobre como para ser obligado a venderse».
JUAN JACOBO ROUSSEAU, «El Contrato Social».

«Cuando el objeto habla induce a pensar. Y entonces corre el riesgo de ser considerado peligroso. En realidad, la vida es subversiva no cuando espanta, conmociona o sólo estigmatiza, sino cuando es pensativa (reflexiva). Lo que caracteriza a las sociedades llamadas "avanzadas", es que hoy esas sociedades consumen imágenes y ya no creencias; son, por lo tanto, más liberales, menos fanáticas, pero también más falsas (menos auténticas), lo cual, en la conciencia común, traducimos admitiendo una impresión de aburrimiento nauseabundo, como si -universalizándose- la imagen produjese un mundo sin diferencias (indiferente) del que sólo puede nacer, aquí y allá, el grito de anarquismos, marginalismos e individualismos. Los dos caminos son éstos. Debo elegir entre sumarme al espectáculo del código civilizado de las ilusiones perfectas, o afrontar el despertar de la intratable realidad».
ROLAND BARTHES.


«Es cierto, cuando un hombre acostumbrado a pensar con dogmas se queda sin dogmas se da cuenta que está acostumbrado a no pensar».
PABLO GONZALEZ CASANOVA, Catedrático de la UNAM, México.

«A propósito de este asunto (la Conquista de América), siempre recuerdo esa anécdota que se le atribuye a un rector de la Universidad de San Antonio Abad, del Cuzco, eminente indigenista además, a quien, hace muchos años, un embajador de la España de Franco le preguntó poco diplomáticamente: "¿Es verdad, doctor, que los indios eran tan bárbaros que creían que los conquistadores y sus caballos eran seres de una pieza, con rasgos humanos y animales?". El rector le contestó: "Es verdad, embajador, y lo seguimos creyendo"».
JOSE MIGUEL OVIEDO, Profesor de Literatura.

«El totalitarismo no busca un gobierno despótico sobre los hombres, sino que busca un sistema en que los hombres son superfluos».
HANNAH ARENDT

jueves, 17 de enero de 2008


Lourdes Sánchez Benítez

dibujos

dibujos
Lourdes Sánchez Benítez. (perversión bíblica).

Foto de EVA SÁNCHEZ BENÍTEZ

Foto de EVA SÁNCHEZ BENÍTEZ

Lourdes Sánchez Benítez